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Page en cours de construction

Projet de construction d'une cour d'école maternelle faite de cabanes aux multiples usages pour faire l'école du dehors.

 

vidéo pro du projet sur demande 

Je suis Sidonie Rocher, artiste atteinte de cabanite aigue.

 

Voici un petit mot pour dire bravo aux enfants. Ils ont des idées qui ressemblent à des rêves, et des rêves plein de réalités.

Les enfants, vous avez rêvé, construit, noué, tapé, creusé, semé, entortillé, rigolé, douté, réparé, cherché, trouvé, imaginé, inventé, patouillé, observé.

Vous êtes de magnifiques débrouillardes et débrouillards.

 

Un petit mot pour dire merci aux maîtresses, atsem … toutes ces femmes autour des enfants, qui mènent des chantiers plein de sens et qui accueillent dans les tourbillons de la vie d’école. Vous avez accompagné, écouté, noué, dénoué, patienté, construit, réparé, questionné. 

 

Le projet a commencé avec une lettre de la classe de Prisca, me demandant de venir vous aider à construire des cabanes comme celles de l’exposition de Brouage, visité en 2024. Vous faisiez déjà des dessins, maquettes, et certains, l’école du dehors.

Je suis venue en mars pour vous rencontrer, faire des récoltes de bois et construire vos cabanes. Le principe était simple, il y avait des matériaux et des adultes pour aider à construire les idées des enfants. Je suis revenue cette semaine pour habiter les cabanes et on a fait de la ‘gaboue’, de la ratatouille avec de la terre, des sauvetages de Rosalie alpine, un insecte coléoptères, on a retenu notre tentation de cueillir des fleurs et on a été en semer, on a fait pousser de la pluie sur des saules déracinés, on a appris qu’une cabane ça prend vie et que ça fait mal aux racines de la déménager. On a vu que les idées ça voyage, que les jardins, c’est plein de vie quand c’est plein de trucs, que les enfants, ils ont créé un ruisseau avant même de se demander si c’était possible ou impossible. 

On est dehors.

Pour faire un dehors, un enfant ne peut pas juste avoir une vue du dehors. Il faut de la terre, de la patouille, des bêtes, des fleurs, des mauvaises herbes, des bonnes herbes, des herbes.

Quand elles sèchent, on peut en faire du torchis, on peut en faire des pots, on peut semer dedans, ils redeviennent de la terre, les racines prennent, les fleurs naissent, les insectes butinent, les pollens voyagent, les arbres fécondent. Vous aimez les abricots et fraises ? Alors merci les enfants de semer la pagaille, d’arroser cette terre, de creuser, de vous salir, de chercher dans ce sol, ce qu’il faut pour vivre… et rire.

©sidonierocher2023 

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